Les 20 et 21 décembre 2021, l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) avec le soutien technique et financier de la Fédération Internationale pour les droits humains (FIDH) a organisé un panel de haut niveau sur le thème « la loi 2020-05 portant criminalisation du viol et de la pédophilie », à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar. Pendant deux jours, l’évènement a réuni des professionnels des secteurs judiciaire, juridique, associatif, médical, universitaire et des médias pour aborder les écueils de l’application de la loi criminalisant le viol et la pédophilie et les difficultés rencontrées par les acteurs engagés dans la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre au Sénégal.

Des participantes d’associations de défense des droits humains de la Côte d’Ivoire, de la Mauritanie, de la Guinée et du Mali sont venues partager leurs travaux pour la protection des femmes et des filles et l’application des sanctions pénales pour les crimes de viols dans leurs pays respectifs.

A l’issue de l’évènement, de nombreuses recommandations ont été émises, telles que : la mise en place de formations spéciales sur la prise en charge des victimes de viol pour la police, la création d’une plateforme nationale de signalement de cas de viols, la meilleure prise en charge des survivant.e.s de violences sexuelles et basées sur le genre avec notamment un fonds d’assistance judiciaire et le recrutement de psychologues pour l’accompagnement des procès au tribunal.

Mame Gor Diouf, secrétaire général du ministère de la Femme, de la Famille et du Genre a assuré le soutien du Ministère pour briser le mur du silence et maintenir une mobilisation constante pour la fin des violences, « Na Dakk Mbaa Mou Dal », « Que ça cesse ou les sanctions tombent ! ».

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